samedi 25 décembre 2010

Samedi 25 Décembre 2O1O. "Between a lover and a friend."



J'ai peur. J'ai peur car je suis en train de tomber. En train de tomber dans les profondeurs d'un être que je ne connais encore que trop peu. Et le pire est que j'assiste à ma propre chute. J'étais une fille bien avant de le rencontrer. Un peu cynique, très sarcastique, certes, mais j'avais des principes. Un mélange entre Bree Van de Kamp et Docteur House. Mais depuis qu'il est arrivé, je me suis, comme qui dirait, reniée. Je suis devenue niaise, de celles que j'ai toujours détestées. Je suis devenue heureuse en somme.

mardi 7 décembre 2010

C'est arrivé sans crier gare.

Je voudrais qu'on fasse le mur. Qu'on s'embrasse sous la pluie. Qu'on mange de la Barbapapa. Qu'on fasse des photos polaroïdes de nos têtes. Qu'on s'offre des cadeaux nuls. Qu'on soit niais à en énerver les passants. Qu'on se lâche jamais la main. Qu'on mange à ne plus jamais avoir faim. Qu'on joue du piano à deux. Qu'on danse comme des fous sur du jazz. Qu'on chante à tue-tête, très fort et très faux. Qu'on ait des fous-rires au ciné. Que je pleure sur ton épaule à la fin d'un film. Que tu t'endormes sur mon épaule dans le métro. Qu'on soit agaçants de débilité. Qu'on fasse des grimaces à tous les gosses qu'on croise dans la rue. Qu'on monte dans la tour Eiffel par les escaliers. Qu'on se fiche du vent, de la pluie, de la neige, de la grêle. Qu'on attende l'aube sur les marches du Sacré Coeur. Qu'on se paie un week-end dans un hôtel beaucoup trop cher. Qu'on aille crier n'importe quoi dans les rues des plus belles villes du monde. Que tu m'inspires chaque jour qui passe. Que je ne me lasse pas des petits rien qui font que je t'ai reconnu dès le début. Que je puisse dire "It was love at first sight" parce que c'est beaucoup plus beau que "coup de foudre". Que tu me suffises. Qu'on y croit même si un jour ça dure pas. Que je sois beaucoup trop essentielle à ta vie. Que tu prennes beaucoup trop de place dans la mienne. Que tu ne prennes pas forcément au pied de la lettre tout ce que j'écris parce que j'extrapole ou que j'use de mon grandiose second degré car ça fait joli écrit comme ça sur mon blog. Qu'on trouve encore beaucoup d'autres expressions nulles. Que je te crie "gaaaaaaare" sans que tu t'y attendes. Que tu sois celui qui tempère ma spontanéité. Que je sois celle qui t'offre des cadeaux même si t'en veux pas car, quoi que tu fasses, j'aurai toujours l'esprit de contradiction.



Et parce que peu importe si ce que j'écris est vrai ou pas,
ça faisait longtemps que je n'avais pas été aussi inspirée...

jeudi 2 décembre 2010

N'es-tu pas l'oasis où je rêve ?


Au bout de quelques années l'amour se transforme.

On connaît la tendresse, la complicité.

Mais moi, je lui pète la gueule à la complicité.

Je veux de l'exaltation. Je veux que ça vibre

mardi 30 novembre 2010

Are you smart enough to be stupid ?


It don't mean a thing if i ain't got that swing !

dimanche 28 novembre 2010

vendredi 26 novembre 2010

Mais toujours le jour tombe, et personne pour le relever !




















"Je souffre d'insomnie.
Mes nuits sont un grand mur blanc. Infini. Je ne cesse de le longer sans arriver nulle part. Dans ma tête, pas de but ; le lit est une dalle drapée qui n'offre aucun repos. Je m'y allonge pourtant - l'attente du sommeil commence. Je suis le chemin des fissures. Rien ne m'emporte. Je reste là, interdit de paix."

"Une nuit, tout de même, c'est très long lorsqu'on n'a rien à faire."

"À un moment, la nuit deviendra aiguë. Abyssale. Et les gens s'inclineront car elle sera devenue plus noire qu'eux."


"Mon nom est Tâarouk. J'ai 26 ans. J'habite au 16e étage d'un immeuble sans ascenseur. Les architectes ont construit des tours très hautes, pour nous cacher dans le ciel. Assis sur une marche, entre deux étages, les lacets des baskets défaits, je perds régulièrement mon temps, et mes mains portent ma tête plus souvent que mon cou."


"Ici l'ombre alterne avec l'ombre."

"À ce moment précis, nos vies sont devenues des couloirs."

"Feyi ne marche pas, il assomme le sol."

‎"Lui, je ne l'aime pas. Enfin, je crois. C'est à son corps que je m'agrippe. Qu'il me remplisse à ras bord, c'est ce que je veux. L'amour je m'en fiche. Les sentiments, la belle guimauve."


Je suis tombée amoureuse de ce livre.
Le genre de bouquin qui te fait mal.
À lire plus qu'absolument.

jeudi 25 novembre 2010

Ô mon sublime, je sens ton sourire sur ma peau. Ton regard me fait renaître à chaque fois et tes étreintes me rappellent à quel point je t'appartiens.

Un air de jazz en fond sonore. Des bougies dans chaque coin de la pièce, et de l'encens. Je déteste ça mais c'est pour l'ambiance. J'sais pas, l'amour a un drôle d'effet sur moi j'crois. Si on peut appeler ça d'l'amour. Fredonner un air en t'attendant. On s'force à croire qu'on est différent, que notre histoire l'est en tout cas. T'es en retard, comme d'habitude. Et j'sais que tu le fais exprès. Mais cela m'est égal. Je fais la même chose quand j'en ai l'occasion. ' L'amour c'est pas pour moi ' , c'est c'qu'on disait tous les deux. C'est sûrement ce qui nous a réunit. Et aujourd'hui encore j'le pense, et j'me doute bien que toi aussi. S'avouer nos sentiments ? Jamais ! Que les autres ne comprennent pas, c'n'est pas grave. On n'a pas besoin qu'ils nous comprennent.

On se connaît tellement que ça en devient effrayant parfois. J'connais la signification de chacun de tes regards. En fait on aimait à croire qu'on n'avait besoin de rien sauf de nous. C'est c'qui nous a perdu je crois.

lundi 22 novembre 2010

Mes souvenirs ont un goût citron.

Sur les bancs de Paris j'ai rêvé que tu m'aimais. Pas pour de faux, pas juste un peu. J'ai rêvé d'un amour unique, celui que l'on ne trouve qu'une seule fois. De l'amour que l'on se remémore toute sa vie, de celui qui ne s'atténue pas.
Puis sur l'un de ces bancs de Paris tu m'as quittée. Pas pour de faux, pas juste un peu. Mais pas d'adieu, un au revoir. Comme un "Je t'aime mais je m'en vais." De ces choses que l'on n'explique pas.


Photo : O1h33, vendredi soir ou samedi matin. (13.11.2O1O)

jeudi 4 novembre 2010

Nos beaux sentiments ne sont-ils pas les poésies de la volonté ?

"Si tu es capable de commenter linéairement une description faite par Balzac,
tu es capable de tout commenter."
Récit d'une étudiante en lettres quelque peu dérangée.

mardi 2 novembre 2010

Le duo amoureux est un duel permanent.


L'invitation au voyage

Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
Des ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l'ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l'âme en secret
Sa douce langue natale.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde ;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D'hyacinthe et d'or ;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté
Luxe, calme et volupté.

samedi 30 octobre 2010

Tonight we're trading places... (click it)

À nos folles soirées de débauche et d'excès...


"Ce n'était qu'un prélude, une introduction, un prologue, un incipit, appelle cela comme tu veux...

En tout cas ce n'était qu'un début. Je ne pouvais pas m'en contenter. Mon insatiabilité reprenait inéluctablement le dessus sans que rien ne puisse y faire. Je n'avais pas besoin d'une histoire de coeur mais bien d'une histoire de corps. Qu'il soit avec une autre m'aidait donc à n'en pas vouloir plus.
J'avais ce besoin de sentir sa bouche sur mon cou, sa peau contre la mienne. Je ne le savais pas jusqu'au moment où nos corps se sont mêlés sous les effets que produit parfois l'alcool. Il me semblait qu'il embrassait comme personne. Peut-être était-ce le champagne et la vodka qui me faisaient penser cela après tout.
Qu'importe. Il était , il était beau, il était mien quelques instants. Et c'était mieux ainsi. N'allez pas croire que je voulais m'en convaincre. Bien au contraire. C'est en frôlant ses lèvres que j'ai su que je ne voulais pas être totalement sienne. C'est en me perdant dans ses yeux que j'ai réalisé que la place qu'occupait cette autre, je ne l'enviais pas, je n'en voulais pas. Mon ambition n'était pas telle.
Ce soir-là j'ai soudain pris conscience qu'être une amante était exactement ce qu'il me fallait. Peut-être pour quelques mois ou pour quelques années, qui sait, mais rien de plus. Le rôle de "petite amie", ou autre étiquette ridicule que l'on colle à cette tâche, ne m'allait pas et commençait même à me filer des boutons. Je déclinais le fait de devoir quelque explication que ce soit à qui que ce soit sur mes sorties, mes fréquentations et les heures auxquelles je rentrais.

Et surtout, surtout, je refusais de devenir la fille chiante que toute fille devient tôt ou tard dans une relation (pour les rares qui ne le sont pas déjà dans les prémices)."



« Comment s’étaient-ils rencontrés ? Par hasard, comme tout le monde. Comment s’appelaient-ils ? Que vous importe ? D’où venaient-ils ? Du lieu le plus prochain. Où allaient-ils ? Est-ce que l’on sait où l’on va ? Que disaient-ils ? Lui ne disait rien ; elle disait que tout ce qui nous arrive de bien et de mal ici-bas était écrit là-haut. »

jeudi 14 octobre 2010

Notes dans mon cahier de lecture ou "cahier d'écolier" comme dirait mon prof de LGC.


Vendredi huit Octobre deux mille dix. Vers quatorze heures quarante-cinq.
Entre un cours de littérature comparée et un cours d'anglais.
Jardin des plantes. Paris 5e arrondissement.

Au moment où je commence à écrire Norah Jones se met à chanter dans mes écouteurs et je souris. Je remercie Dieu pour cette magnifique journée. Le ciel est bleu, le thermomètre affiche vingt-et-un degrés Celsius. Je ne rêve pas, nous sommes en automne.
Un camion rompt le bruit harmonieux du parc. "Monsieur, mais que faîtes-vous ? Je suis en train de kiffer là !" ai-je envie de lui crier.
Les vestes et écharpes côtoient les tops bustiers et les jupes sans collants. C'est ça la mi-saison. D'autant plus qu'à Paris nous sommes habituer à ce qu'il puisse pleuvoir à grosses gouttes le matin et se mettre à "soleiller" l'après-midi.
Je suis assise sur un banc et je lis "Qu'est-ce qu'une espèce exotique envahissante ?" sur une pancarte plantée dans l'herbe. Une envie subite de répondre "Moi !"
L'air est doux. Une brise à peine ressentie flirte avec les mèches de mes cheveux et chatouille mon cou. Je trouve les amoureux qui s'embrassent goulûment dans les parcs résolument démodés. Un ami me dit que c'est parce que je ne suis pas amoureuse et que toutes les filles aiment ça, que je verrai plus tard. J'aime à croire le contraire.
Un pigeon noir me tourne autour. Est-ce mauvais signe ? À vrai dire, je ne suis pas superstitieuse.
Je suis vraiment dans la plus belle ville du monde. On pourra m'emmener où l'on veut, me faire découvrir toutes les merveilles de ce monde, mon âme restera inéluctablement parisienne.

mercredi 22 septembre 2010

Un beau soleil dans une belle ville. Un mercredi après-midi en compagnie de Caesar Kinté.


Sous les sons de la compil' "Worldwide" de Gilles Peterson...

"L'Amant Charmant."

La femme est programmée pour l'amour. Si ce n'est génétiquement, cela l'est au moins par l'éducation. Nous avons été conçues pour croire, espérer. Walt Disney, contes racontés. Comment concevoir une fin différente de "Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants" ? Chaque petite fille a rêvé d'être une princesse. Et en grandissant l'idée évolue, progresse, mais au fond, reste la même. Un garçon, quant à lui, n'a jamais rêvé d'être prince. Un roi, à la limite. Mais l'idée se rapprochait plus du règne que de la reine. Comment donc pouvions-nous nous accorder ?

Puisque le Prince Charmant m'a posée un lapin, en tant que "Miss Independant" (oui, Ne-Yo parlait de moi...), je me devais d'avoir un plan B. Finie l'inexorable quête de l'homme idéal, du Prince à la con (qui ressemble en général beaucoup plus au crapaud, soit dit en passant). Il s'agit désormais de l'Amant Charmant.
Plus d'obligations, nous ne parlons maintenant que de prendre du bon temps. Les activités de couples, les sorties; les contraintes en moins. Finies les crises de jalousie, les soirées garçons annulées parce que Madame est de mauvaise humeur et les après-midi shopping contrariées par un amoureux un peu trop possessif; les sms vérifiés, les comptes Facebook piratés ! Ce temps est révolu. Mesdemoiselles, cessez votre recherche utopique d'un mâle qui n'existe pas. Contentez vous du meilleur et laissez de côté le pire. Tant pis pour l'exclusivité, au Diable les sentiments.
Si seulement nous pouvions ne vivre que les débuts de chaque relation, nous éviterions bien des problèmes...


Photo : le somptueux Pont des Arts envahit par les cadenas, acte niais d'amoureux transis, qui se jurent amour éternel. Assez déprimant pour les célibataires qui passent. Pensez à nous, merde...


Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure.


Apollinaire

dimanche 19 septembre 2010

"On idéalise toujours ce que l'on n'a pu posséder..." C.K.


J'attends l'ascenseur. Quelques pas derrière moi. Je ne prends pas la peine de me retourner trop occupée à ouvrir le courrier qui m'est destiné. Une voix suave me murmure alors "J'espérais secrètement que vous soyiez là". Mon coeur s'emballe. Et si c'était lui. À bien y réfléchir, qui cela pouvait-il être d'autre. Je souris. Je n'ose me retourner de peur que ce ne soit qu'un mirage. Je sens désormais son souffle dans mon cou. Sait-il à quel point sa présence me fait chavirer ? Je sens alors son parfum, celui que j'avais tant de mal à déceler. Il sent aussi bon que ce que j'avais imaginé. Il soulève mes cheveux et ses lèvres effleurent ma peau. Un lot inimaginable d'efforts m'est alors nécessaire pour ne pas vaciller.
Il me donne rendez-vous chez lui, au milieu de la nuit. Son intérieur lui ressemble : élégant le qualifie parfaitement. "Sexual healing" tourne en boucle comme pour me confirmer que tout ceci provient bien de mon imagination. Il me contemple et je rougis. Sa main côtoie ma taille et je peux désormais assurer que je ne réponds plus de moi.


"S'il faut que vos bontés veuillent me consoler,
Et jusqu'à mon néant daignent se ravaler,
J'aurai toujours pour vous, ô suave merveille,
Une dévotion à nulle autre pareille."
(Molière.)

Idylle parisienne.

"Elle rentre le coeur entre les mains.
Elle est heureuse de ce qu'elle vit et fait avec ce 'bellâtre'.

Le combat entre son coeur et sa raison peut enfin commencer..."

inspiré de C.K.

jeudi 16 septembre 2010

Quel joli temps pour se dire au revoir...


Scène de ménage sous un ciel couleur pourpre. L'ultime. Dernière fois que nos cris se mêlent.
La vie est d'un cynisme éloquent. Il fallait que cela cesse. Une sortie magistrale.

Quand la haine succède-t-elle à l'amour ? Y a-t-il un moment où le temps devraient s'arrêter pour dire à deux personnes "Stop, vous allez trop loin ?".

Je ne pense pas. Je crois que les choses s'entassent. Ou plutôt qu'une histoire entre deux personnes c'est comme une tour. Comme dans un jeu auquel je jouais étant petite. Chaque joueur doit enlever un bout de bois. Celui qui fait tomber la tour a perdu.
Et bien dans une histoire c'est un peu la même chose. Lorsque l'on commet une erreur, on enlève un bâton. Les plus lâches, pendant qu'ils enlèveront un bout de bois fondateur, tiendront la tour afin qu'elle ne s'effondre pas. Et puis ceux qui seront agacés par son côté bancal feront exprès de la voir s'écrouler, juste pour enfin pouvoir mettre les pieds dans le plat.

J'étais forte à ce jeu. Moins dans mes histoires.
La prochaine fois j'essaierai de m'arrêter avant le point de non retour.


(Quand dire que je te déteste n'est plus qu'un doux euphémisme...)

lundi 6 septembre 2010

Take me away from here.


"Tu verras le bonheur c'est comme cette robe à fleurs qui n'est pas à toi.
Quand tu la porteras ne te dis surtout pas 'Trop d'couleurs pour moi!'.
Tu verras le bonheur c'est tenter des exploits avec un bout de bois.
Et puis deux ou trois idées, plus ou moins bien cachées, qui viendront de toi.
Tu verras mon enfant qu'il n'y a rien de plus grand que de passer du temps devant l'océan.
Tu verras les pays et les parfums du monde envahir ton sang.

Tu sais la liberté c'est comme la peur d'aimer, elle pousse avec le temps.
Tu verras dans l'amour il y a le mot 'Toujours' et le mot 'Souvenir' qui se battent souvent..."

jeudi 26 août 2010

Par ici. Paris si...


Décidément, trois mois de vacances, ce n'est pas bon pour moi . Je me détends, le stress redescent. Je dors treize heures par nuit (ou par jour selon le point de vue).
Puis mon manque d'activité intellectuelle, le manque d'activité tout court en fait, puisque loin de ma belle ville qu'est Paris, finit par me rendre morose, frustrée à grand coups de réflexion.
Me voilà donc sur la plage, songeant à ma vie. Dire que j'ai troqué ces somptueux paysages pour une existence entre ces tours et ces monuments. Finalement, peut-être loin de moi... Mais j'aime, que dis-je, j'adore cette capitale. Le tumulte, la foule.
Je suis en vacances, vacances attendues toute une année, vacances au bord de la mer, et je pense à Paris, ma dame aux lumières. Ma ville si grande. J'y ai pourtant le coeur bien à l'étroit. Je m'y cherche encore au détour des petites rues de Montmartre ou du Quartier Latin.

Déracinement par déménagements consécutifs. Motif : une place au soleil. Qui en voudrait à mes parents. Lassés des turbulences que cause la vie en ville ils ont succombés aux charmes de la Provence. Moi pas. J'ai donc redécouvert Paris après neuf ans d'absence. Je suis retournée vivre dans la petite ville de banlieue limitrophe qui m'a vue naître. Je réapprends ces rues autrement qu'avec les yeux d'une enfant de sept ans.
Je rêve d'ailleurs et quand j'y suis, et bien, je rêve de Paris. Mon premier amour en quelque sorte. Finalement, l'herbe n'est pas plus verte ailleurs...

mardi 10 août 2010

Sur les toits des autres j'épuiserai ma voix à justifier tout ce que je ne te dirai pas.


"Puisque mes élans viendront toujours trop tôt,
que l'amour s'en va quand on crie son nom,
je prendrai le temps de te faire sans un mot ma déclaration."
A croire que le silence est plus sûr...

vendredi 30 juillet 2010

On a tord en amour de parler de mauvais choix puisque dès qu'il y a choix, il ne peut être que mauvais.


Frederic Beigbeder a écrit "À force de se retenir d'aimer, on peut en perdre la capacité. C'est peut être ce qu'il y a de pire dans une vie : ne plus savoir tomber amoureux."

Le charme de la vie est de ne pas savoir ce qui va arriver ou ce que l'on va ressentir. Et tant pis si je suis une idéaliste utopiste, mais il faut se donner les moyens d'être ce que l'on veut devenir. Je n'ai pas peur des chagrins d'amour; ils nourrissent bien l'inspiration.

mardi 27 juillet 2010

La ville tourne, les amants sont ivres, le vin coule et mes poches sont vides...


"J'ai chaud tout à coup,
J'avoue, j'suis toute à vous quand
Vous vous égarez le long de mes courbes.

À vos charmes, à nos amours, à mes larmes.
À l'heure où j'ai déposé les armes."


À mes amours, mes amis, mes emmerdes, les gens que j'aime pas, ceux que je supporte un jour sur deux, ceux qui croient que je les aime, ceux que je crois aimer. Aux mecs qui m'ont bien eu. Aux filles que je déteste. À mes futures connaissances sociales universitaires. À l'ami que je vais retrouver en vacances après deux ans d'absence. À mes futures années qui apparaissent comme les plus belles. À mes (rares) lecteurs. À moi. À vous. À mon père qui me manque.

vendredi 23 juillet 2010

Rends-moi ma vie. Rends-moi mes saisons, mes nuits.


"Des défauts il en avait, là où il en fallait, et ça me faisait sourire.
J'étais sa plume, il était ma page. Je n'ai rien vu et on a fait naufrage..."

mercredi 7 juillet 2010

J'ai un projet, devenir fou.


BACHELIERE LITTERAIRE 2O1O.

mardi 6 juillet 2010

À 5 heures de Paris.

L'amour impossible aux allures de déjà vu. Des personnages émouvants. Des silences douloureux. Un film réussi.

dimanche 4 juillet 2010

Elle est bien trop jolie et toi je te connais, l'aimer toute une vie tu ne sauras jamais...


"Je n'ai au fond qu'un simple désir d'aventure qui se heurte à une époque exagérément rationnelle.
Peut-on penser comme Baudelaire avec les mots de Bukowski ?"

samedi 3 juillet 2010

De toute façon, sa vie n'a jamais été qu'une suite d'hésitations...


C'est ce que font les couples. Ils se mentent. Ils ont leurs petits secrets. Et c'est hypocrite de vouloir tout connaître de l'autre alors que l'on sait parfaitement que cette part de mystère qui nous attire irrémédiablement. À quoi bon vouloir tout savoir, ça en perdrait tout son sens. C'est lorsque l'on croit tout connaître de l'autre que l'on se lasse.

jeudi 24 juin 2010

Quand on aime quelqu'un, on le dit. On le dit haut et fort, sinon le moment te passe sous le nez...


Assise à la terrasse d'un café sur une place parisienne très fréquentée. Un de ces interminables tomes de Proust à la main, quelque peu prétentieusement, il faut avouer. Il fait doux et un orchestre de jazz se met à jouer comme pour affirmer que ma soirée sera délicieuse.
Le serveur dépose mon cocktail sur la table quand, tout à coup, me voilà apostrophée d'un "Proust, je suis impressionné !". Il n'est pas très grand, brun, le teint doré, mal rasé, un regard à faire chavirer tous les coeurs. Je suis sous le charme mais, évidemment, il faut rester de marbre. Il tire la chaise d'en face, "Puis-je?"... Je lève les yeux de mon bouquin, lâchant un glacial "Pourquoi pas."
Il se met à rire devant ce sérieux que je tente de garder mais qui, de toute évidence, ne doit pas être si crédible. Je laisse Proust sur le bord de la table, prend une gorgée de ma Tequila Sunrise comme pour me donner du courage, et je me lance. Je commence par lui demander avec sarcasme s'il s'assoie souvent à la table d'une inconnue. Jamais, m'a-t-il dit. Il se met alors à me parler du groupe de jazz qui est en train de jouer et qu'il adore. Je le laisse soliloquer de sa voix suave quelques instants.
Il est étudiant en littérature et philosophie et il est originaire de Rome. S'il ne m'avait pas dit qu'il me croisait régulièrement à la fac et qu'il n'avait pas prononcé quelques mots dans un très bel italien, je l'aurais accusé de se moquer de moi.
Nous avons marché toute la nuit dans les rues de la ville lumière et moi, la fille qui feignait de ne plus croire en l'amour, j'ai bien cru l'apercevoir dans ses yeux.
Je trouve le concept de l'amour, et tout ce que l'on est censé faire lorsque l'on est amoureux, complètement niais. Je suis du genre à m'exaspérer devant un couple qui s'étreint mais comme tout le monde une pointe d'envie se cache derrière mon malaise. Bien sûr qu'on a envie d'être ce couple mièvre qui se complaît dans sa niaiserie plutôt que d'être celui ou celle qui se complaît dans sa morosité.

Nous avons marché plusieurs étés ensemble. Nous avons tout partagé, au point même de croire que nous ne formions plus qu'un seul être. Puis nous avons préféré nous quitter plutôt que d'être spectateur d'une passion déclinante. Nous avons fait en sorte que cette histoire reste la nôtre, qu'elle nous ressemble jusqu'au bout.
Après la fac nous sommes partis chacun dans un pays différent. Nous nous sommes dit au revoir dans un aéroport, à l'aube. Pas de larmes. Juste un sourire.
Nous nous sommes dit au revoir, pas adieu.