mardi 17 mai 2011

Nevermind, i'll find someone like you. I wish nothing but the best for you too. Don't forget me, i beg.


Le silence me torture. Je n'ai pourtant plus rien à dire.
Mes lignes semblent stériles. Mon stylo n'a plus d'encre.
Je vais désormais devoir trouver autre chose que les mots pour m'exprimer.

"Sometimes it lasts in love
But sometimes it hurts instead."

samedi 7 mai 2011

Spleen... J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans.


" (...) Et puis y a eu ce serveur. Je l'ai rencontré un soir où ça allait pas trop. Un bar club dans Paris, de la musique très forte, un peu à l'ancienne, un shot de vodka caramel entre les mains. Bon, il m'avait tapé dans l'oeil, c'est vrai, mais comme à mon habitude, je ne le montre pas. Il était original, un peu rétro, avec quelque chose d'exotique. Il avait l'habitude de mettre toutes les filles dans son lit, ça se voyait. Et je ne voulais pas tomber dans le truc, être différente bien sûr, l'exception qui confirme la règle en quelque sorte.
On a discuté et il a vu mon désespoir, dans mes yeux... ou dans mon verre, j'sais pas trop. Il m'a demandée si c'était un garçon qui m'avait mise dans cet état. Oh non, tu sais, j'suis juste du genre éternelle insatisfaite, on n'y peut rien. Il a sourit. Il m'a dit d'attendre la fin de son service, qu'on irait marcher si j'en avais envie. Et je ne sais pas pourquoi mais je l'ai attendu. J'avais arrêté de compter les shots de vodka après le sixième, ça doit jouer.
Les rues de Montmartre vers 5h du mat' c'est pas mal. L'aube en haut des escaliers, dos au Sacré Coeur, un pain au chocolat encore chaud dans les mains. Je crois que c'était ça la vraie plénitude. On s'est quittés sur un bonne chance. Ce que j'ai préféré avec lui c'était qu'on ait pas eu besoin de se dire comment on s'appelait, où on habitait et ce qu'on faisait dans la vie pour se dire comment on voyait les choses. On a préféré le fond à la forme. Sans doute ma plus belle histoire d'amour. "

samedi 19 mars 2011

Aux yeux du souvenir que le monde est petit...

Entre tes soupirs et mes désirs un vide se creuse. Renoncer, il va falloir que j'apprenne.
Les nuages ne m'aident pas. Et puis je n'aime pas les gens.
Je n'aime pas qu'on me demande si je vais bien.

mercredi 9 mars 2011

Muse _ Unintended

Le souvenir de ton grain de peau sous mes doigts me donne des crampes.
Ce soir je tourne dans mon lit, je te cherche entre les draps.
Quand je sens ton parfum au détour d'un couloir de métro je repense...

Bonsoir l'éphémère.
"Mon amour tu me manques, c'que sans toi c'est laid Paris..."

mardi 8 mars 2011

J'ai voué ma vie à la quête de l'intemporel. Mais qui chasse l'éternité récolte la solitude.

"En fait j'aimais à croire que je n'avais besoin de rien sauf de nous. C'est ce qui m'a perdue je crois."

mardi 15 février 2011

J'ai appris que les photos ne remplaceront jamais le plaisir que l'on éprouvait au moment où elles ont été prises.


Toutes ces années j'ai parcouru des tonnes de rues. Je me suis saoulée dans des tonnes de bars, rencontré des tonnes de gens, éclaté de rire des tonnes de fois, me suis cachée pour pleurer des tonnes de larmes. J'ai fait semblant devant des tonnes de personnes, feint d'oublier ton nom des tonnes de soirs. J'ai voulu tenir ta main dans des tonnes de cinémas. J'ai bu des tonnes de verres pour oublier toutes tes tonnes de sourires. J'ai pédalé des tonnes de kilomètres dans une salle de sport pour éviter d'entendre mes tonnes de pensées. J'ai posté des tonnes d'articles qui évoquaient des tonnes de toi. Un de trop ce soir, je te déteste des tonnes, je crois.

mardi 8 février 2011

And today, i'm officially missing you.


"From the way you would hold me
To the sweet things you told me..."

lundi 7 février 2011

Ecstasy sur talons aiguille.


Je deviens neurasthénique. La lumière me fait mal. J'ai tiré tous les rideaux. Je n'ouvrirai la porte à personne et ne répondrai pas au téléphone. Je ne me lèverai que pour vider les placards de la cuisine. J'allume la télé mais le son est à peine audible. Ma couette sent mauvais et je n'ai aucunement envie de me laver ni d'aérer la pièce. Je ne veux voir ni entendre personne. Je me complais dans ma morosité. Qu'on m'oublie. Voilà ce qu'il faudrait. Je dors le jour et la nuit, impossible de fermer l'oeil. Je pense. Beaucoup trop. Et toutes ces choses. Tous ces "Et si..." qui me tuent.

dimanche 6 février 2011

Ricordati di me.


Insomnie.

Et bien voilà.
J'ai sauté. Je n'avais pas d'élastique.
Je le savais bien.
Je savais bien que ça ferait mal.


"On s'est embrassés, et comme j'étais toute petite, je suis tombée amoureuse dans lui..."

vendredi 28 janvier 2011

Le bonheur litanique est suspect.


" C'est quoi ce bordel avec l'amour là ? Comment ça se fait qu'on devient dingue à ce point ? T'imagines le temps qu'on passe à se prendre la tête là-dessus ? Quand t'es seul, tu te plains : "Est-ce que je vais trouver quelqu'un ?", quand t'as quelqu'un : "Est-ce que c'est la bonne ? Est-ce que je l'aime vraiment ? Et est-ce qu'elle m'aime autant que moi je l'aime ?" Est-ce qu'on peut aimer plusieurs personnes dans sa vie ? Pourquoi on se sépare ? Est-ce qu'on peut réparer les choses quand on sent que ça se barre en couille ? Toutes ces questions à la con qu'on se pose tout le temps là ! Pourtant on peut pas dire qu'on n'y connaît rien, on est préparés quand même. On lit des histoires d'amour, on lit des contes, on lit des romans d'amour, on voit des films d'amour. L'amour, l'amour, l'amour... "

dimanche 23 janvier 2011

J'ai rencontré le bonheur et il a un prénom.


"Enfant je voyais souvent le soleil se coucher ; adulte, je le vois souvent se lever. Les aubes sont moins sereines que les crépuscules. Combien m'en reste-t-il ?"

mardi 4 janvier 2011

Face à notre histoire le temps n'est rien.

Paris.
Toi que je sens au bout de mes doigts
Toi que je frôle de toit en toit,
Tu m'as renversée.
Paris.
Toi qui me murmures quelques fois
Qu'au fond tu ne m'appartiens pas,
Tu m'as bouleversée.
Paris.
Je finirai par partir.
Tu n'y crois pas ? Ca va sans dire.
Tu m'as kidnappée.
Paris.
Tu restes mon plus beau soupir.
Mais pourrai-je un jour revenir ?
Tu m'as condamnée.
Paris.
Parfois, je sais, tu doutes de moi.
Je t'échappe plus que tu n'le crois ;
Tu m'as appris la liberté.
Paris.
Tu m'as aussi appris l'amour,
Celui d'une vie, celui d'un jour.
Paris, tu m'as submergée.

Paris.