jeudi 26 août 2010

Par ici. Paris si...


Décidément, trois mois de vacances, ce n'est pas bon pour moi . Je me détends, le stress redescent. Je dors treize heures par nuit (ou par jour selon le point de vue).
Puis mon manque d'activité intellectuelle, le manque d'activité tout court en fait, puisque loin de ma belle ville qu'est Paris, finit par me rendre morose, frustrée à grand coups de réflexion.
Me voilà donc sur la plage, songeant à ma vie. Dire que j'ai troqué ces somptueux paysages pour une existence entre ces tours et ces monuments. Finalement, peut-être loin de moi... Mais j'aime, que dis-je, j'adore cette capitale. Le tumulte, la foule.
Je suis en vacances, vacances attendues toute une année, vacances au bord de la mer, et je pense à Paris, ma dame aux lumières. Ma ville si grande. J'y ai pourtant le coeur bien à l'étroit. Je m'y cherche encore au détour des petites rues de Montmartre ou du Quartier Latin.

Déracinement par déménagements consécutifs. Motif : une place au soleil. Qui en voudrait à mes parents. Lassés des turbulences que cause la vie en ville ils ont succombés aux charmes de la Provence. Moi pas. J'ai donc redécouvert Paris après neuf ans d'absence. Je suis retournée vivre dans la petite ville de banlieue limitrophe qui m'a vue naître. Je réapprends ces rues autrement qu'avec les yeux d'une enfant de sept ans.
Je rêve d'ailleurs et quand j'y suis, et bien, je rêve de Paris. Mon premier amour en quelque sorte. Finalement, l'herbe n'est pas plus verte ailleurs...

mardi 10 août 2010

Sur les toits des autres j'épuiserai ma voix à justifier tout ce que je ne te dirai pas.


"Puisque mes élans viendront toujours trop tôt,
que l'amour s'en va quand on crie son nom,
je prendrai le temps de te faire sans un mot ma déclaration."
A croire que le silence est plus sûr...