jeudi 25 novembre 2010

Ô mon sublime, je sens ton sourire sur ma peau. Ton regard me fait renaître à chaque fois et tes étreintes me rappellent à quel point je t'appartiens.

Un air de jazz en fond sonore. Des bougies dans chaque coin de la pièce, et de l'encens. Je déteste ça mais c'est pour l'ambiance. J'sais pas, l'amour a un drôle d'effet sur moi j'crois. Si on peut appeler ça d'l'amour. Fredonner un air en t'attendant. On s'force à croire qu'on est différent, que notre histoire l'est en tout cas. T'es en retard, comme d'habitude. Et j'sais que tu le fais exprès. Mais cela m'est égal. Je fais la même chose quand j'en ai l'occasion. ' L'amour c'est pas pour moi ' , c'est c'qu'on disait tous les deux. C'est sûrement ce qui nous a réunit. Et aujourd'hui encore j'le pense, et j'me doute bien que toi aussi. S'avouer nos sentiments ? Jamais ! Que les autres ne comprennent pas, c'n'est pas grave. On n'a pas besoin qu'ils nous comprennent.

On se connaît tellement que ça en devient effrayant parfois. J'connais la signification de chacun de tes regards. En fait on aimait à croire qu'on n'avait besoin de rien sauf de nous. C'est c'qui nous a perdu je crois.