lundi 31 mai 2010

Je suis venue te dire que je m'en vais.


Elle soufflait aujourd'hui sur 4O bougies. Contrairement à ses amies, l'âge ne lui a jamais posé problème. 4O ans, elle trouvait même ça sympa.
Seulement, en ouvrant les yeux ce matin de Septembre, elle se demandait comment elle s'y prendrait. Elle s'interrogeait sur la manière dont elle allait annoncer à son mari qu'elle s'en allait. Pas juste pour le week-end, pas juste en vacances. Qu'elle s'en allait. Pour de bon. Elle avait toujours dit qu'elle s'en irai, mais personne ne l'avait jamais vraiment prise au sérieux, elle s'en doutait bien. Ses amis disaient souvent que c'était ce qui faisait d'elle une femme si particulière.
Son mari, elle l'a rencontré sur les bancs de la fac. C'était le seul à avoir jamais compris et accepté son indépendance et son insatiable soif de liberté. Mais lui savait bien qu'il y a quinze ans, quand elle lui disait "Je ne sais pas quand mais, un jour je partirai", elle ne mentait pas. Cela faisait maintenant quinze ans que chaque matin en se levant et chaque soir en rentrant il craignait de la voir faire ses valises. La crainte d'entendre cette fameuse phrase "Je pars".
C'était aujourd'hui. Comme le grand large appelle les poissons enfermés dans un aquarium, la vie l'appelait. Le monde. Car l'amour n'est peut être pas la seule finalité après tout. Et puisque nous ne passons que très peu de temps sur Terre, pourquoi s'encombrer de fausses obligations.


Légende: Parce que moi, les "obligations" de couple me donnent un peu envie de fuir comme Jack sur la photo...

dimanche 30 mai 2010

Même la différence a ses limites.


J'ai réalisé que, pour ma part, la liberté ce n'est pas de partir. En fin de compte, la liberté c'est juste d'en avoir la possibilité. Même si je n'en ai pas envie, je veux pouvoir me dire que je peux tout plaquer, sans rien devoir à personne.

vendredi 28 mai 2010

Je déteste le bruit sourd que fait mon ascenseur.


Des mots. Encore des mots. Toujours des mots. Rien que des mots. Des mots en guise de pansements. Comme s'il s'avérait qu'ils soient inéluctables.
Il fallait que je sois libre. C'était le but. La finalité que j'ai décidé de donner à mon existence. Libre de tout, des gens, des mots, et même de moi.

J'aime les mots. Les expressions françaises. L'orthographe. La littérature. Baudelaire. Picasso. Paris. Le tumulte des grandes villes. Les supermarchés. Les parcs. Les plages turquoises. Les baskets. Les lunettes. Les musées. Le cinéma. Le bruit que produit le choc entre la pluie et le sol. Le sourire de mon voisin. Les calembours. Proust. Vian. Cohelo. Le chocolat au lait. Le miel. La peinture. Les livres. L'odeur des vieux livres. L'Italie. Les vieux photomaton. Mon lit. Mon meilleur ami. La philosophie. Et plein d'autres choses.
Je déteste le bruit sourd de mon ascenseur. Être en retard. Les gens en retard. Les filles qui ne savent pas marcher avec des talons mais qui en mettent quand même. Le manque de goût. Le manque de culture. Les fausses manières. Les manières. Le devoir que certains se font d'être hypocrites. Les faux-semblants. Mon manque d'audace. Ne pas regarder où je mets les pieds. Courir pour un bus ou un train. Quand je dois aller en cours alors qu'il fait nuit. Quand je rentre des cours et qu'il fait nuit. Et plein d'autres choses.

mercredi 26 mai 2010

- Oh God ! - No, just me.


Aujourd'hui je commence
À la recherche du temps perdu.

(Freddy nouvelle version, pas mal,
n'égalant évidemment pas l'originale.)


lundi 24 mai 2010

Il y a tant à dire qu'il ne reste que le silence pour s'exprimer.


- Si je te pose la question "Qu'est-ce que réussir sa vie?" tu me réponds quoi ?
- Si à la fin je me retourne et que je n'ai aucun regret, alors je pense pouvoir dire que j'aurai réussi la mienne.

Koce Bee.



jeudi 20 mai 2010

Tu cherchais le bonheur ? ... Me voilà.



"Je t'attends Nike's aux pieds, commence à perdre la tête.
Et rien que pour un baiser je t'attendrais en chaussettes.
Mon amour tu me manques,
Ce que sans toi c'est laid Paris..."

vendredi 14 mai 2010

Ainsi ce quej'avais cru n'être rien pour moi, c'était tout simplement toute ma vie.


"- Dis-moi, c'est quoi le truc le plus fou que t'aimerais faire dans la vie ? Ce qui te marquerait à jamais ? Ce pour quoi tu aurais toujours vécu ?
- Ma plus grande folie ? ... Elle serait en trois étapes.
En 1. je viendrais te voir et je te dirais que je m'en vais. Je prends mon sac et je m'en vais. Je ne dis rien à personne. Je m'en vais, c'est tout. Je m'en vais découvrir tout ce dont j'ai toujours rêvé. Je te dirais que j'ai mis de l'argent de côté pour un jour réaliser ce à quoi j'aspire et que ce jour est arrivé. Je te dirais que je ne sais pas quand je reviendrai mais que j'ai besoin de ça.
En 2. je te dirais que je ne peux pas me passer de toi, que j'ai besoin de voir ton sourire chaque jour que Dieu fait et que je l'ai toujours su. Je te demanderais donc de partir avec moi, de tout plaquer pour me suivre. Je ne te demanderais pas de jouer au couple, juste d'être à mes côtés.
- Et le 3. ?
- J'y viens. C'est la partie la plus folle. Le truc vraiment fou...
...tu accepterais."

Si l'on sait exactement ce qu'on va faire, à quoi bon le faire ?

jeudi 13 mai 2010

I just want some fun.

I want you make me feel good.

mercredi 12 mai 2010

L'amour mène le monde. Mais où ?

Ô mon Sublime, je sens ton sourire sur ma peau.
Ton regard me fait renaître à chaque fois
et tes étreintes me rappellent à quel point je t'appartiens.

J'ai la sensation que le temps ne me retrouvera jamais.


" Et si je t'aimais, si je t'aimais toi,
pas celui que j'essaie de te faire devenir,
celui que j'espère te voir devenir, mais toi,
si je t'aimais, je ne serais pas là à t'attendre.
Si je t'aimais, je te laisserais t'en aller .. "

lundi 10 mai 2010

Reste encore. Oublie le temps. Reste encore un peu.

Avec toi je n'ai connu que l'éphémère. Ce fut bien trop court. A peine eu le temps de parcourir ton visage que tu avais déjà disparu. Des fois je me demande si je n'ai pas rêvé. Certains pourraient même croire que je t'ai inventé. Ton coeur et ton corps appartiennent à une autre. Je n'ai eu droit qu'à quelques instants d'égarement. Nous avons conclu d'appeler joliment cela une parenthèse. Agréable parenthèse. Les seuls baisers auxquels j'ai droit sont désormais ceux que je te vole.

"... un instant emprunté qu'il faudra bien rendre."

mardi 4 mai 2010

"J'aimerais que tout le monde soit célibataire, je me sentirais moins seule..."


"... C'est vrai, les gens en couple ça m'oppresse, je déteste le bonheur des autres."

Je marche dans la rue. J'ai le tournis. Ces gens qui s'embrassent juste devant moi me donnent le vertige. Comment leur dire que je les déteste. Adepte du "Mieux vaut être seul(e) que mal accompagné(e)", j'ai souvent l'occasion de leur en vouloir.

lundi 3 mai 2010

There was the end of a beautiful friendship ... and just the beginning of love.


Je commence ici.
Je ne sais ni où, ni quand cela finira.
J'aime les mots. Parfois bien plus que les gens.
La folie est sans doute ce qui m'a sauvée de cette monotonie qui m'effraie tant.
Pour ce qui est des mots, je crois que c'est Baudelaire le vrai fautif dans l'affaire.
Par la suite c'est devenu comme une drogue.
Et contrairement à mon père spirituel, les mots sont ma seule drogue...

Je n'ai aucun défaut. Je ne suis pas parfaite.
La perfection c'est ennuyeux voyez-vous. Et ça attise la jalousie.
J'aime l'imprévisible. Les jeux de mots. Les expressions françaises.
Les langues latines. Les expos. Les ballades dans Paris (surtout la nuit).
Les soirées dans des bars entre amis. Et mon voisin qui est super beau gosse.

J - 45 avant le bac.
Ensuite, Histoire de l'Art. Sauf si je change d'avis entre temps.

Voilà mon premier article.
Je suis fatiguée. Je vais dormir.