mardi 4 janvier 2011

Face à notre histoire le temps n'est rien.

Paris.
Toi que je sens au bout de mes doigts
Toi que je frôle de toit en toit,
Tu m'as renversée.
Paris.
Toi qui me murmures quelques fois
Qu'au fond tu ne m'appartiens pas,
Tu m'as bouleversée.
Paris.
Je finirai par partir.
Tu n'y crois pas ? Ca va sans dire.
Tu m'as kidnappée.
Paris.
Tu restes mon plus beau soupir.
Mais pourrai-je un jour revenir ?
Tu m'as condamnée.
Paris.
Parfois, je sais, tu doutes de moi.
Je t'échappe plus que tu n'le crois ;
Tu m'as appris la liberté.
Paris.
Tu m'as aussi appris l'amour,
Celui d'une vie, celui d'un jour.
Paris, tu m'as submergée.

Paris.