mardi 30 novembre 2010

Are you smart enough to be stupid ?


It don't mean a thing if i ain't got that swing !

dimanche 28 novembre 2010

vendredi 26 novembre 2010

Mais toujours le jour tombe, et personne pour le relever !




















"Je souffre d'insomnie.
Mes nuits sont un grand mur blanc. Infini. Je ne cesse de le longer sans arriver nulle part. Dans ma tête, pas de but ; le lit est une dalle drapée qui n'offre aucun repos. Je m'y allonge pourtant - l'attente du sommeil commence. Je suis le chemin des fissures. Rien ne m'emporte. Je reste là, interdit de paix."

"Une nuit, tout de même, c'est très long lorsqu'on n'a rien à faire."

"À un moment, la nuit deviendra aiguë. Abyssale. Et les gens s'inclineront car elle sera devenue plus noire qu'eux."


"Mon nom est Tâarouk. J'ai 26 ans. J'habite au 16e étage d'un immeuble sans ascenseur. Les architectes ont construit des tours très hautes, pour nous cacher dans le ciel. Assis sur une marche, entre deux étages, les lacets des baskets défaits, je perds régulièrement mon temps, et mes mains portent ma tête plus souvent que mon cou."


"Ici l'ombre alterne avec l'ombre."

"À ce moment précis, nos vies sont devenues des couloirs."

"Feyi ne marche pas, il assomme le sol."

‎"Lui, je ne l'aime pas. Enfin, je crois. C'est à son corps que je m'agrippe. Qu'il me remplisse à ras bord, c'est ce que je veux. L'amour je m'en fiche. Les sentiments, la belle guimauve."


Je suis tombée amoureuse de ce livre.
Le genre de bouquin qui te fait mal.
À lire plus qu'absolument.

jeudi 25 novembre 2010

Ô mon sublime, je sens ton sourire sur ma peau. Ton regard me fait renaître à chaque fois et tes étreintes me rappellent à quel point je t'appartiens.

Un air de jazz en fond sonore. Des bougies dans chaque coin de la pièce, et de l'encens. Je déteste ça mais c'est pour l'ambiance. J'sais pas, l'amour a un drôle d'effet sur moi j'crois. Si on peut appeler ça d'l'amour. Fredonner un air en t'attendant. On s'force à croire qu'on est différent, que notre histoire l'est en tout cas. T'es en retard, comme d'habitude. Et j'sais que tu le fais exprès. Mais cela m'est égal. Je fais la même chose quand j'en ai l'occasion. ' L'amour c'est pas pour moi ' , c'est c'qu'on disait tous les deux. C'est sûrement ce qui nous a réunit. Et aujourd'hui encore j'le pense, et j'me doute bien que toi aussi. S'avouer nos sentiments ? Jamais ! Que les autres ne comprennent pas, c'n'est pas grave. On n'a pas besoin qu'ils nous comprennent.

On se connaît tellement que ça en devient effrayant parfois. J'connais la signification de chacun de tes regards. En fait on aimait à croire qu'on n'avait besoin de rien sauf de nous. C'est c'qui nous a perdu je crois.

lundi 22 novembre 2010

Mes souvenirs ont un goût citron.

Sur les bancs de Paris j'ai rêvé que tu m'aimais. Pas pour de faux, pas juste un peu. J'ai rêvé d'un amour unique, celui que l'on ne trouve qu'une seule fois. De l'amour que l'on se remémore toute sa vie, de celui qui ne s'atténue pas.
Puis sur l'un de ces bancs de Paris tu m'as quittée. Pas pour de faux, pas juste un peu. Mais pas d'adieu, un au revoir. Comme un "Je t'aime mais je m'en vais." De ces choses que l'on n'explique pas.


Photo : O1h33, vendredi soir ou samedi matin. (13.11.2O1O)

jeudi 4 novembre 2010

Nos beaux sentiments ne sont-ils pas les poésies de la volonté ?

"Si tu es capable de commenter linéairement une description faite par Balzac,
tu es capable de tout commenter."
Récit d'une étudiante en lettres quelque peu dérangée.

mardi 2 novembre 2010

Le duo amoureux est un duel permanent.


L'invitation au voyage

Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
Des ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l'ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l'âme en secret
Sa douce langue natale.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde ;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D'hyacinthe et d'or ;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté
Luxe, calme et volupté.